Par Robert Frank
www.thesuburban.com
Des agents de plusieurs services de police qui desservent la région de Montréal ont rejoint leurs frères- et sœurs-d’armes provenant de partout en Amérique du Nord, le 24 avril, pour pleurer la mort de l’officier de patrouille Sean Collier du Massachusetts Institute of Technology (MIT).
Les autorités ont déclaré que le policier de 26 ans a été tué par les suspects dans les attentats du Marathon de Boston.
« Les agents sont venus de partout aux États-Unis ainsi que le Canada pour partager le chagrin, le sergeant Frédéric Jean, qui a assisté à l’enterrement en compagnie de son collègue du service policier de Laval, la lieutenant Ana Rodrigues, a déclaré au journal The Suburban lors d’une entrevue. Les gens du Massachusetts nous ont remerciés chaleureusement pour avoir fait le trajet du Canada pour être parmi eux ».
Le sergeant Jean et la lieutenant Rodrigues faisaient partie d’un contingent d’environ quatre douzianes de policiers des services policiers municipaux de Laval, de Montréal et de Longueuil, ainsi que des membres de la Sûreté du Québec et la Gendarmerie royale du Canada.
Ne pas remettre victoire aux terroristes
Le Service sécret américain a assuré une sécurité très serré en tant que vice-président américain Joe Biden a fait un éloge émouvant à une foule de plus de 10 000 personnes.
« Il s’est étendu pendant 30 minutes sur deux points principaux », a rappelé le sergeant Jean.
« Il a d’abord souligné que les services policiers incarnent des valeurs de liberté qui sont universelles, surtout dans un endroit comme le MIT, qui accueille en sécurité des étudiants de partout dans le monde pendant alors qu’ils étudient à l’une des universités techniques les plus prestigieuses au monde ».
« Deuxièmement, il a insisté pour que nos nations ne pas succombent pas au terrorisme en adoptant une étroitesse d’esprit envers les autres nations, parce que ce s’en solderait en remettant une victoire aux terroristes, ainsi de jouer dans les mains d’autres pays qui abritent une haine profonde de nos libertés ».
« Il a dit qu’ils veulent que notre culture devienne plus insulaire, et qu’ils souhaitent que nous créerions des barrières à nos frontières, a continué le sergeant Jean.
« Puis il a fait une blague, en remerciant les membres des services de police de partout au pays ainsi que des endroits à l’extérieur des États-Unis, comme le New Hampshire et le Canada ».
« Je n’ai jamais entendu un tel discours énergique et émouvant », at-il raconté.
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