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En France, près d’un millier de personnes assistent à une cérémonie en souvenir d’un pilote montréalais de l’ARC qui fut abattu

« C’est une histoire d’amour, finalement »

Par Robert Frank
www.thesuburban.com

CHARLEVAL, HAUTE-NORMANDIE, FRANCE, le samedi 1er septembre — Près d’un millier de personnes, dont beaucoup vêtus de costume d’époque, ont assisté aux festivités en l’honneur du lieutenant de l’aviation de l’Aviation royale du Canada Allan Cashion.

Bien qu’ici, au Québec, le pilote de 23 ans a disparu de la mémoire vivante, à ce jour l’alumnus de l’École secondaire West Hill à Notre Dame de Grâce demeure un héros en Normandie, où il est mort dans un duel aérien pendant qu’il aidait à libérer le village, trois semaines après le jour J.

« Il a été dans nos pensées depuis, et nous avons préparé ces célébrations pendant au moins 3-4 ans de dire le président de l’association des anciens combattants de Charleval M. Guy Pesier au journal The Suburban pendant une entrevue téléphonique. Il nous a libéré de l’emprise des Allemands. Il a participé à la libération de la France ».

La ville a baptisé son nouveau pont Le Pont Allan Cashion, où le maire Denis Lebaillif et le délégué officiel de l’ambassade canadien en France, Sylvain Ponceau ont conjointement dévoilé une plaque commémorative lors de cette cérémonie officielle.

«Il est important de ne pas oublier le sacrifice de cet aviateur, tant d’années après a remarqué M. Ponceau, en remerciant les citoyens français pour votre profonde gratitude au Canada ».

Plusieurs témoins à la chute mortelle du lieutenant d’aviation Cashion ont partagé leurs souvenirs.

« Tout est allé très vite, a rappelé Jacqueline Gosselin. “Le bruit anormal d’avion touché et de cet avion en difficulté, un corps qui tombe ».

« Près de moi, quelqu’un dira :« C’est un oiseau ». Moi, j’étais persuadée que c’est le pilote ».

Mme Gosselin a quelques années plus tard rencontré la mère du lieutenant de l’aviation Cashion, qui a visité Charleval après la guerre. Elle y a été chaleureusement accueillie par ses citoyens, qui l’ont emmenée dans leur maison, même si elle ne parlait pas le français.

« Elle a pris la décision de laisser son fils en terre française puisqu’il avait donné sa vie pour elle. J’avais 15 ans à l’époque, mais je n’oublierai jamais ce tragique évènement qui plongea brusquement notre petit village tranquille dans la réalité d’une guerre dont nous avions alors peu d’échos ».

« C’était vraiment une tragédie » a déclaré Pierre Blé, qui avait 12 ans quand il a vu le lieutenant d’aviation Cashion éjecté de son avion le 25 juillet 1944.

“Il n’avait que 23 ans. Son parachute a pris feu et il s’est écrasé ».

M. Blé a été pris en charge par sa grand-mère parce que ses parents avaient été déportés en Allemagne.

Né vers la fin de 1940, Jeanine Bary était trop jeune pour se souvenir de l’accident, mais elle a toutefois témoigné au sujet de la façon dont sa vie était constamment en danger pendant la guerre.

« J’étais un enfant caché juif, at-elle expliqué. Pendant la guerre, c’était assez difficile. Mon père a été arrêté, déporté et tué à Auschwitz, mais j’ai été épargnée parce que j’avais moins de deux ans. “

« Pendant mon séjour en Normandie, j’ai été fortement impressionné par la façon dont les habitants de ces petites communautés  embrassent encore les sacrifices des soldats canadiens et alliés pendant la Seconde Guerre mondiale» a déclaré Matthew McHugh, qui a travaillé à proximité au Centre Juno Beach cet été .

Une salariée municipale Sanda Men Makoth, qui a passé des mois à organiser l’événement, a confirmé que le sacrifice de le lieutenant de l’aviation Cashion a gagné une affection durable pour le Canada.

« C’est une histoire d’amour, finalement », sourit-elle.

CHARLEVAL, FRANCE—Le diplomate canadien Sylvain Ponceau (centre gauche) et le maire de Charleval Denis Lebaillif  (centre droit) dévoilent une plaque à l’honneur de le lieutenant de l’aviation Allan Cashion, un pilote de l’Aviation Royale du Canada pendant la Seconde guerre mondiale. Le résident du quartier Notre-Dame-de-Grâce à Montréal est mort pendant qu’il essayait d’aider à libérer la ville. (À gauche) Jacques Poletti du conseil régional (à droite en manches courtes) Guy Pesier, le président de l’association des anciens combattants et (à droite) l’attaché culturel municipale Dominique Chemin.

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